DÉMOGRAPHIE
Le cahier thématique Démographie est constitué de deux chapitres: Structure et évolution de la population et Projections de population.
Vous trouverez les éléments clés ci-dessous, ou téléchargez le cahier complet en pdf.
Structure et évolution de la population
Au 1er janvier 2017, la Grande Région compte environ 11,6 millions d’habitants, soit 2,3 % de la population de l’Union européenne (UE des 28). Avec une population dépassant juste les quatre millions d’habitants, la Rhénanie-Palatinat est de loin la composante régionale la plus peuplée, suivie de la Wallonie avec près de 3,6 millions de personnes. Suit en troisième position la Lorraine, avec 2,33 millions d’habitants début 2017. La Sarre et le Luxembourg réunis-sent, avec respectivement un petit million et 591.000 habitants. Enfin, environ 76 920 personnes composent la Communauté Germanophone de Belgique.
Les tendances démographiques varient d’une région à l’autre dans l’espace de coopération. Au cours des dernières décennies, la population de la Grande Région augmente principalement sous l’impulsion du Luxembourg, de la Wallonie (ainsi que de la Communauté germanophone de Belgique) et de la Rhénanie-Palatinat. Ces régions compensent ainsi largement la stagnation en Lorraine et la baisse constante jusqu’à récemment de la population sarroise. L’observation limitée à la période écoulée depuis le début du millénaire indique que le Luxembourg notamment (+ 38,1 %), la Communauté germanophone de Belgique (+8,9 %) et la Wallonie (+ 7,9 %) ont enregistré une progression régulière – voire toujours largement supérieure à la moyenne dans le cas du Grand-Duché de Luxembourg.
Les tendances démographiques varient d’une région à l’autre dans l’espace de coopération. Au cours des dernières décennies, la population de la Grande Région augmente principalement sous l’impulsion du Luxembourg, de la Wallonie (ainsi que de la Communauté germanophone de Belgique) et de la Rhénanie-Palatinat. Ces régions compensent ainsi largement la stagnation en Lorraine et la baisse constante jusqu’à récemment de la population sarroise. L’observation limitée à la période écoulée depuis le début du millénaire indique que le Luxembourg notamment (+ 38,1 %), la Communauté germanophone de Belgique (+8,9 %) et la Wallonie (+ 7,9 %) ont enregistré une progression régulière – voire toujours largement supérieure à la moyenne dans le cas du Grand-Duché de Luxembourg.
Projections de population
Selon les prévisions, la population de la Grande Région devrait légèrement baisser au cours des trois prochaines décennies pour s’établir en 2050 à 11 540 000 personnes dans l’espace de coopération. Ceci correspond à un recul attendu de 0,4 %, soit 51 200 habitants de moins au total, par rapport à 2018.
L’analyse de l’évolution démographique doit également tenir compte de la modification de la structure par âge de la population – notamment du fait de l’évolution à venir de la catégorie des 20 à 64 ans, qui constitue la classe d’âge la plus importante pour le marché de l’emploi.
En 2050, le groupe d’âge des 65 ans et plus représenterait alors 28,1 % de la population totale, contre seulement un cinquième en 2015. En revanche, la population active (20 à 64 ans) et les jeunes générations (moins de 20 ans) régressant, leurs parts respectives dans la population de la Grande Région passeraient de 59,8 % et 20,9 % en 2015 à respectivement 52,6 % et 19,4 % en 2050. Ainsi le potentiel d’actifs de la Grande Région continuera-t-il non seulement de vieillir en présence d’une population totale, certes en baisse à l’horizon 2050, mais toujours croissante dans les 15 années à venir, mais la baisse quantitative se poursuivra elle aussi. En effet, les cohortes ayant connu une forte natalité vieillissent et la génération de parents suivante est quantitativement moins nombreuse. Il existe toutefois de très fortes variations d’une région à l’autre.